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Le Ginseng, utilisé depuis des milliers d’années

La racine de Panax Ginseng C.A. Meyer, connue sous le nom de « ginseng coréen » ou « ginseng asiatique », est traditionnellement utilisée depuis des milliers d'années comme médicament dans les pays d'Asie [2]. Elle est principalement reconnue comme tonique général, et plante adaptogène, aidant donc notre organisme à maintenir sa résistance face aux facteurs indésirables, notamment en améliorant la fonction physique, la vitalité générale et aussi le vieillissement.

La récolte du ginseng 

La récolte des racines se fait généralement à entre 4 et 6 ans de culture en jachères, vers mi-octobre, quand les parties aériennes sont tombées et que les racines entrent en dormance. C’est le moment où les principes actifs sont les plus concentrés dans la racine. A l’inverse, au printemps, c’est dans les parties aériennes (feuilles, fleurs, sommités fleuries) que les principes actifs se concentrent. Ces parties donneront ensuite les graines - ou semences - qui seront récoltées en été, dès lors chargées de l’énergie nécessaire au développement de la future racine. 

La plante jeune (3 ans) présente une toute petite racine de seulement quelques millimètres et peu ramifiée. Il faudra attendre a minima les 6 ans de la plante pour pouvoir la récolter, la racine ayant alors plusieurs ramifications et mesurant quelques centimètres. Les feuilles sont palmées, comme une allusion aux 5 doigts d’une main.

En fait, plus la racine prend de l’âge, plus la quantité de principes actifs - les ginsénosides - augmente.

[1]

Même s’il n’existe pas de test pharmacologique spécifique, c’est le chercheur russe Nicolaï Lazarev qui, en 1947, a défini ce concept d’adaptogène.

Selon la définition la plus récente, il est voulu que l’adaptogène :

_ soit une substance à effet non-spécifique, qui fait augmenter la résistance de l’organisme contre un élément stressant,

_ ait des effets normalisateurs pour prévenir ou s’opposer aux désordres physiologiques qu’engendre un agent stressant,

– n’ait pas d’effet nocif, mais seulement des effets thérapeutiques divers, sans provoquer de désordre dans le fonctionnement normal de l’organisme. 

Les plantes adaptogènes ont la capacité de renforcer la stabilité de l'organisme face à des charges comme le stress et jouent un rôle, de ce fait, dans le tonus en général.

Il existe des adaptogènes synthétiques, et des adaptogènes végétaux - ou « naturels » - comme les extraits de Panax Ginseng, Eleutherococcus senticosus, Rhodiola rosea et Ashwagandha.

Un mode d’action complexe

Le mécanisme d'action très complexe des adaptogènes végétaux serait lié à leur composition phyto-chimique. Des études récentes rapportent que la prise d'adaptogènes végétaux est associée à un effet sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et sur certains médiateurs du stress.

Depuis le début du concept « d’adaptogène », l’augmentation du nombre de publications scientifiques montrebien l'effervescence existant autour de ces plantes !

Les différents Ginseng 

Le ginseng est classé en 3 catégories, selon la façon dont il est traité : 

_ le ginseng frais qui a moins de 4 ans, 

_ le ginseng blanc qui a entre 4 et 6 ans,

_ le ginseng rouge qui a 6 ans, et qui est surtout cuit (à la vapeur ou à l'eau).

Le ginseng blanc et le ginseng rouge proviennent de la même racine de Panax Ginseng C.A. Meyer. La différence se fait après la récolte, quand le ginseng est chauffé, ses racines prennent alors une couleur rougeâtre. Un traitement qui permet de conserver le ginseng plus longtemps. Le ginseng blanc, quant à lui, est simplement séché au soleil pendant plusieurs semaines, un traitement naturel et respectueux pour la plante [2 ; 4 ; 5 ; 6].

Les différences entre Ginseng blanc et rouge

Le ginseng blanc est plutôt recommandé pour équilibrer les fonctions physiologiques (stress, anxiété, tensions, etc.), tandis que le ginseng rouge est surtout stimulant !

Les principes actifs du ginseng sont les ginsénosides, qui sont à l’origine des propriétés adaptogènes de la plante. Ce sont les composés bioactifs du ginseng que l’on retrouve concentrés au niveau de la racine. Les compléments alimentaires utilisent généralement de la racine de Panax Ginseng C.A. Meyer, car elle a justement une teneur intéressante en ginsénosides. On connaît actuellement plus d’une trentaine de ginsénosides. Le ginseng blanc contient principalement des ginsénosides Rb1, Rb2, Rc, Re et Rg1. La cuisson permettant d’obtenir le ginseng rouge entraîne une perte de 50% de la plupart des ginsénosides initiaux, mais favorise l’apparition de nouvelles formes, les ginsénosides Rh4 et Rf2. La quantité de Rb1 est cependant augmentée par la chaleur du traitement.

L’assimilation des ginsénosides se fait sur plusieurs heures, et est variable selon les individus (de 2h à plus de 10h). C’est pourquoi on recommande la prise de ginseng durant plusieurs jours, pour laisser le temps à l’organisme d’accumuler les principes actifs et de profiter de leurs bienfaits.

La qualité de la culture induit également des variations de composition du ginseng, selon l’âge de la plante, le moment et le mode de récolte, la composition du terrain sur lequel elle pousse, mais aussi selon la méthode de conservation [25 ; 3].

• Une formule avec le minimum d’excipients : 

Une formule à base d’extrait de ginseng et de poudre d’orange, et juste quelques excipients pour assurer la forme en comprimés.

• Une formule 100% bio

Nous sommes engagés au près d’un organisme certificateur agréé, Ecocert, qui bénéficie de plus de 30 années d'expérience en audit et en certification biologique en France et dans plus de 130 pays. 100% des plantes utilisées dans notre ginseng sont certifiées Bio.

• Une formule sans arome et sans colorant

Chez Fitoform, pas de superflu ! Peut-être que des arômes ou colorants rendraient le comprimé plus « attrayant », mais nous préférons assurément laisser la place aux plantes et aux actifs. 

• Une dose efficace et une prise facilitée

Notre formule est présentée en comprimés. Le ginseng et l’orange sont d’abord mélangés sous forme de poudre, puis déposés dans de petites cavités à la forme des futurs comprimés. Ensuite, une intense force de pression est exercée, pour solidifier ce mélange. Facile à transporter et à avaler, le comprimé est une forme galénique qui respecte et protège particulièrement les actifs qui le composent contre les risques externes de dégradation (comme l’oxygène, par exemple). 

• Une sélection de plantes de qualité

Nous privilégions au maximum les circuits courts, l’origine France dès que possible, la qualité Bio systématique pour nos plantes, des producteurs qui apportent des garanties en termes de qualité, d’efficacité (bulletin d’analyses sur les actifs des plantes), et de sécurité (plan de contrôle). Du sérieux, quoi ! 

Notre ginseng vient d’Asie, sa terre d’origine, là où il est cultivé selon les méthodes ancestrales.

• Focus sur la qualité de la formule

47% d’ingrédients actifs

93% d’ingrédients Bio

Quantité totale de plantes par dose journalière recommandée* : 888 mg 

*calculée à partir de la somme des poudres de plantes et des équivalents plantes issus des extraits.

L’OMS : le mode d'action suggéré par l’OMS est double

L’OMS confirme que le Panax Ginseng a un effet « adaptogène » qui produit une augmentation non-spécifique des défenses de l'organisme contre les facteurs de stress exogènes et les substances chimiques nocives. Il favorise également une amélioration globale des performances physiques et mentales.

L’organisation souligne ainsi les utilisations soutenues par des données cliniques :

_le ginseng est un reconstituant capable de renforcer les capacités mentales et physiques

_le ginseng est utile en cas de faiblesse, épuisement, fatigue, ainsi que pendant la convalescence.

L’OMS met également en avant les utilisations décrites dans les pharmacopées et systèmes traditionnels de médecine : 

_ le ginseng a été utilisé cliniquement dans le traitement du diabète

_ le ginseng a été utilisé cliniquement dans le traitement des troubles de l’érection

L’EFSA : voici des allégations extraites de la liste compilée par la Commission Européenne au sujet du Panax Ginseng

_Tonique / Coup de Fouet : Aide à stimuler la vitalité (ID3674)

_Tonique / Cérébral / Système Nerveux : Aide à maintenir de bonnes performances cognitives/Contribue à une circulation normale du sang, qui est associée aux performances cérébrales et à la réactivité. (ID3668)

_Défenses Naturelles / Stress et Sommeil / Tonique : Le ginseng coréen aide à maintenir une résistance optimale, des sensations d'énergie et de vitalité, le bien-être physique et mental (ID2669)

_Sexualité : Aide à maintenir de bons rapports sexuels (ID3677)

Le HMPC (the Committee on Herbal Medicinal Products) reconnait l’action du ginseng sur la fatigue

L’HPMC a conclu que, sur la base de son utilisation de longue date, les préparations de racines de ginseng peuvent être utilisées pour traiter la fatigue et la faiblesse.

Les causes de stress sont nombreuses : solitude, divorce, problèmes financiers, décès d’un proche, crises sanitaires, conflits, bruit, omniprésence des écrans, exigences de la société (réussite, performance, etc…). L’une de ces causes peut générer un stress, mais nous sommes souvent sujets à une combinaison de plusieurs causes ! S’il s’installe dans la durée, le stress peut alors prendre de l’ampleur, épuiser notre organisme et avoir de vraies conséquences pathologiques. 

Une réaction en 3 phases

Le stress est un syndrome général d’adaptation du corps qui réagit à son environnement, notion découverte en 1935 par Hans Selye. Notre organisme répond à un contexte stressant, par une réaction en 3 phases [10]. 

1. La phase d’alarme

Face à une situation jugée stressante, l'organisme se prépare au combat ou à la fuite, il réagit instantanément en libérant des hormones (des catécholamines, produites par la glande médullo-surrénale, dont l’adrénaline). Elles ont pour but de préparer l'organisme à réagir, en augmentant la fréquence cardiaque, la tension artérielle, la vigilance et même la température corporelle !

2. La phase de résistance

De nouvelles hormones sont alors sécrétées par la glande corticosurrénale, les glucocorticoïdes. Elles font augmenter le taux de sucre dans le sang, afin d’apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau pour répondre à la situation stressante. La sécrétion de ces glucocorticoïdes est autorégulée : des récepteurs du système nerveux central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production selon les besoins.

3. La phase d’épuisement

Si la situation stressante se prolonge voire s’amplifie, l’organisme entre en phase d’épuisement, car les capacités d’autorégulation de l’organisme - citées précédemment - sont débordées. 

Stress aigu et stress chronique

En complément de ce syndrome général d’adaptation, il est bon de rappeler qu’il existe 2 types de stress, le stress aigu et le stress chronique. Si les symptômes cités ci-dessus apparaissent et disparaissent tout aussi rapidement après une situation stressante, on parle de stress aigu. A l’inverse, il s’agit de stress chronique quand les causes du stress durent ou se répètent, et que l’état de stress devient permanent, finissant même par nuire au bien-être quotidien. Parfois, le stress chronique peut aller jusqu’à provoquer des attaques de panique, également appelées crises d'angoisse, qui se manifestent par des symptômes physiques et psychologiques très intenses et très violents, comme une accélération du rythme cardiaque, une importante transpiration, une sensation de vertige, voire un poids dans la poitrine et même une sensation de mort imminente. 

Cependant, même si le stress que nous connaissons le mieux est le stress physique ou psychique, d’autres stress moins apparents existent bel et bien, comme le stress métabolique (diabète de type II, hypertension, stress oxydatif, obésité, etc.) ou le stress endocrinien (grossesse, diabète de type I, ménopause, andropause, troubles thyroïdiens, etc…). 

Pour aller encore plus loin dans l’impact du stress sur notre organisme, notons que des études récentes, menées sur des humains et sur des animaux, montrent que les perturbations biologiques liées au stress chronique modifieraient durablement la façon de répondre aux nouvelles situations stressantes (par un processus épigénétique, c’est-à-dire qui modifie, non pas la séquence de l’ADN, mais l’expression des gènes).

Terrible fléau que le stress ! Au vu de tous ces symptômes et impacts sur l’organisme, il semble vraiment intéressant de se tourner vers des plantes connues pour contribuer au bien-être mental, comme le ginseng ! Il aide notamment à rétablir l’harmonie perturbée par les situations stressantes (physiques et nerveuses) que l'on subit au quotidien [9].

On le sait, la médecine chinoise est largement basée sur la prévention des maladies, ce qui semble plutôt efficace au vu du nombre de centenaires en Chine ! Le ginseng fait justement partie de la pharmacopée chinoise préventive depuis des milliers d’années, d’où son appellation de « racine de longue vie ». Le mode de vie asiatique joue également un rôle dans cette longévité, et il nous a semblé intéressant d’en extraire quelques préceptes de l’ouvrage « Le Ginseng, racine de longue vie » de Jean-Claude Chomat [19], qui lui-même compile ces astuces de lectures d’ouvrages contemporains, édités par le ministère de la Santé de Pékin :

« Nous devons observer la loi du yin et du yang, en nous adaptant aux changements de saisons, aux variations du climat. Dans notre vie de tous les jours, pour la raison que nous sommes intimement liés à notre environnement climatique, nous devons harmoniser nos soins avec les changements propres au milieu extérieur, pour que notre milieu intérieur, lui, n’en souffre pas ».

 

« Nous devons pratiquer des exercices physiques toute notre vie, même lorsque nous sommes très âgés. La vie nait du mouvement, et pour entretenir la vie, nous devons continuer ce mouvement ».

 

« Nous devons manger avec retenue : une alimentation modérée permet de prolonger la vie. Elle doit être principalement végétarienne, avec très peu de viande, davantage de poisson ».

 

« Nous devons boire avec retenue. Les alcools forts sont proscrits. Le vin doit être consommé modérément. Nous devons principalement boire du thé, qui a des vertus curatives, et des infusions de plantes médicinales en harmonie avec nos besoins (selon notre état de santé) ».

 

« Nous devons proscrire le tabac, qui n’a que des méfaits ».

 

« Nous devons mener une vie régulière, en alternant le travail et le repos. Nous devons nous activer et nous reposer, en alternance, selon un horaire régulier, qui tient compte des saisons, puisque nous devons varier l’heure de notre lever en fonction de la durée réciproque du jour et de la nuit ».

 

« Nous devons vivre avec optimisme et quiétude ».

 

« Nous devons consommer des remèdes de longévité. Parmi ceux-ci, on retrouve le Ginseng constamment mis en avant par les écrivains et les médecins chinois qui nous donnent des conseils pour prolonger la vie ».

La pharmacologie nous apprend que l’extrait de ginseng facilite le métabolisme de certains neuromédiateurs comme les dopamines, norépinéphrine, 5HT. Il est GABAergique et a une action sur les peptides opioïdes du cerveau. On n’est alors pas surpris de savoir que le ginseng va agir comme stimulant des fonctions psychiques, mais qu’il sera aussi « tranquillisant ». Ces indications contradictoires correspondent bien à son activité adaptogène ! Le ginseng peut donc être utilisée tant pour essayer d’améliorer la mémoire, que pour l’adaptation au stress psychique, mais aussi pour l’accroissement de l’effort intellectuel, notamment dans l’apprentissage, où son effet potentialise celui de l’extrait de Ginkgo Biloba [2].

Dans son livre « Le Ginseng, racine de longue vie », Jean-Claude Chomat compare le mode d’action du ginseng à celui de l’adrénaline. Car en cas de stress, le cerveau alerte l’hypothalamus – qui est la tour de contrôle des métabolismes hormonaux - lequel va lui-même alerter l’hypophyse. L’hypophyse sécrète une hormone fondamentale dans le déclenchement de la réponse au stress de l’organisme, qui va à son tour stimuler les glandes cortico-surrénales et médullo-surrénales. Ces dernières vont sécréter de l’adrénaline, neurotransmetteur clé de la réponse de l’organisme au stress d’origine nerveuse. D’où les effets suivants :

_dilatation des vaisseaux qui conduisent le sang au cerveau

_contraction des vaisseaux à la périphérie du corps

En effet, l’adrénaline est capable de faire se dilater certains vaisseaux et se contracter d’autres, pour une réponse adaptée à une situation de stress !

D’après Jean-Claude Chomat, c’est également ainsi que le ginseng agit pour rétablir l’harmonie perturbée par les agressions stressantes du quotidien [19].

Un état de fatigue entraîne diverses modifications de certains biomarqueurs dans notre organisme. Avec pour conséquence immédiate un manque d’énergie, une faiblesse physique, sans oublier des sensations d’épuisement, de lassitude, de somnolence, d’irritabilité voire des troubles cognitifs.

A ce jour, le Panax Ginseng est considéré comme ayant une bonne influence sur la fatigue : une efficacité prouvée et de faibles effets indésirables.

En ce qui concerne la fatigue mentale, bien qu'une étude sur l'homme ait indiqué que le ginseng augmente les performances cognitives, ses mécanismes restent peu connus, mais ils pourraient être liés à la propriété glycémique du ginseng [12 ; 13 14].

L'extrait de Panax Ginseng peut moduler les performances de mémoire et les évaluations de la « qualité de vie » et de l'humeur [15], ce qui a été démontré dans une étude sur 18 jeunes pendant 8 semaines.

Une étude datant de 2021, portant sur des sujets âgés, suggère que le ginseng rouge, s’il est élevé en culture hydroponique - c’est à dire avec un substrat neutre et inerte - et le ginseng blanc sauvage ont des effets bénéfiques similaires sur les fonctions cognitives. Ce qui a été mesuré au niveau de l'activité cérébrale électrique des sujets étudiés. Même si leurs modes d'action sur le cerveau sont différents. [16]

Une autre étude, réalisée sur 30 jeunes adultes (âge moyen 23 ans) consommant 200 mg de Panax Ginseng a montré une diminution des variations d'humeur. Dans un autre groupe ayant reçu une dose de 400 mg, cette fois, on pouvait constater une amélioration du calme et une humeur plus constante. [17] 

Enfin, une dernière étude a montré les effets de la supplémentation de sujets en Panax Ginseng. Après 4 semaines de traitement, on note une amélioration de certains aspects psychiques et sociaux, mesurée par une augmentation des scores sur les échelles de fonctionnement social et de santé mentale. Cependant, ces différences s'atténuent avec une utilisation continue, d’où l’intérêt de faire des cures régulières de ginseng, sans pour autant en prendre au long cours. [18]

Depuis de nombreuses années, le ginseng a été énormément étudié par la médecine sportive. Les spécialistes sont en effet toujours en quête d’une alternative naturelle aux produits chimiques permettant l’amélioration des performances chez les sportifs ! 

On sait qu’un exercice intense cause des dommages au niveau des muscles squelettiques. La contraction musculaire peut libérer une cytokine particulière, la IL-6, qui permet de mesurer le degré d’inflammation musculaire. Une supplémentation en Panax Ginseng peut diminuer le niveau d’IL-6 et réduire les dommages musculaires.

De plus, une étude clinique expérimentale a rapporté que l'utilisation de suppléments de ginseng avant un exercice aérobie peut réduire la fuite de créatine kinase pendant l'exercice, probablement en raison de la capacité du ginseng à réduire les dommages cellulaires et musculaires [12]. Ce qui irait vers un effet protecteur du ginseng.

Le Dr Forgo, en Suisse, a de son côté montré chez des athlètes de haut niveau que la consommation de ginseng améliore sensiblement l’utilisation de l’oxygène par les muscles, facilitant leur fonctionnement prolongé sans risque de contraction musculaire.

Par ailleurs, le Dr Rueckert, en Allemagne, a expérimenté les effets du ginseng sur la régulation du rythme cardiaque des sportifs de haut niveau, cette action étant particulièrement bénéfique pendant les temps de récupération entre deux épreuves.

D’autres études ont aussi montré une amélioration des performances des coureurs de fond (test en double aveugle) après supplémentation en ginseng.

Ainsi, le ginseng semble tout indiqué pour améliorer les performances des sportifs en phase d’entraînement, durant la compétition, mais aussi pendant la récupération. En outre, il permet au sportif de lutter naturellement contre le stress qui peut le saisir à l’approche d’une compétition, et également d’optimiser sa concentration [19].

Outre ses propriétés médicinales principales, des études cliniques et des recherches universitaires ont mis en évidence les bienfaits du ginseng sur la perte de poids. 

Une étude menée à l’Université de Chicago en 2012 a démontré les effets thérapeutiques du ginseng contre le diabète (avec des baisses notables de glycémie, avec une meilleure sensibilité à l’insuline, donc une baisse du glucose plasmatique), mais aussi son effet sur la perte de poids [20].

Par ailleurs, une recherche publiée en 2010 a étudié le mécanisme d’action d’extraits de ginseng blanc dans le cas d’un régime riche en matières grasses. Il semble que le ginseng aide à prévenir la formation de graisses, en retardant l’absorption intestinale des lipides, limitant ainsi le développement de l’obésité [21].

En parallèle, la prise régulière d’extraits de ginseng durant 8 semaines par des sujets souffrant d’obésité a montré une régulation de la flore intestinale [22].

Le ginseng semble également intervenir dans les phénomènes d’inflammation.

La plupart des études se sont concentrées sur les activités anti-inflammatoires des différents ginsénosides Rb1, Rh1, Rg1, Rg5 et Re [7]. Les mécanismes d'action seraient l'inhibition de l'expression d'enzymes (comme la cyclooxygénase) et la production de chimiokines, cytokines, prostaglandines et interleukines, qui sont des molécules pro-inflammatoires. Parmi ces ginsénosides, les Rg1 et Re sont abondants dans le ginseng blanc, tandis que les autres sont plus abondants dans le ginseng rouge. Ce qui peut expliquer que le ginseng blanc et le ginseng rouge ont tous deux des activités anti-inflammatoires potentielles liées à l'immuno modulation. 

De plus, une autre étude, réalisée sur des sujets sains ayant reçu une vaccination antigrippale, a montré une diminution des cas de grippe dans le groupe supplémenté en ginseng vs le groupe placebo. Une augmentation significative des anticorps dans le groupe supplémenté a ainsi été observée.

En médecine traditionnelle chinoise, le ginseng est également connu comme aphrodisiaque, et aidant à traiter les dysfonctionnements sexuels. En effet, il stimulerait la virilité masculine, en ayant des propriétés sur la libido, en luttant contre la dysfonction érectile, d’où une amélioration du désir sexuel [24].

Les données d'études animales ont montré une corrélation positive entre le ginseng, la libido et les performances copulatoires, des effets confirmés dans des études cas-témoins chez l'homme. En outre, le ginseng améliore la qualité et le nombre de spermatozoïdes des individus en bonne santé ainsi que des patients souffrant d'infertilité. Ces actions sont principalement attribuées aux ginsénosides, les principaux composants pharmacologiques actifs du ginseng.

En résumé, chez l’homme, le ginseng améliore les performances sexuelles, en modulant les systèmes neuronal et hormonal, et favorise la fertilité, en augmentant la spermatogenèse et agissant directement sur les spermatozoïdes, via les récepteurs stéroïdiens. Le ginseng préserverait également la fertilité masculine pendant certains états pathologiques [25].

Chez la femme, l'administration orale d'extraits de ginseng rouge coréen (KRG) a amélioré l'excitation sexuelle de femmes ménopausées [4].

Globalement, il semble que le ginseng aide à retrouver une sexualité harmonieuse. En favorisant énergie, tonus et une certaine vitalité, l’épanouissement sexuel est facilité.